Réactivites

Un gangster, un écrivain, un politicien et un citoyen ordinaire - sans compter le commissaire Winter rongé par le doute et par un mal de tête persistant. L'automne est particulièrement beau mais tous sont rattrapés par un sombre événement. Leurs destins se rejoignent autour de la mystérieuse disparition d'une jeune fille, trente ans auparavant. Presque mort est le neuvième et avant-dernier roman de la série d'Ake Edwardson. Les enquêtes du commissaire Erik Winter et de ses collègues de la brigade criminelle de Göteborg sont traduites en plus de vingt langues.

Impression de déjà lu ou de déjà vu (film pour la TV). Cela explique peut-être pourquoi j'ai pagayé ferme.

Qu'est-ce que j'ai ramé, pendant plus de la moitié du livre ! Le manque d'action, les problèmes de santé ou de famille de l'ensemble de la brigade m'ont servi de soporifiques, à la sieste, comme le soir.

Autres difficultés rencontrées : qui est qui? Qui fait quoi ? L'auteur en rajoutant une couche dans le choix de prénoms similaires : Angela et Aneta. Quand on a les paupières lourdes de sommeil, l'esprit a du mal à discerner.

La Toile m'informe que c'est le neuvième roman d'une série de dix, qui met en scène l'inspecteur Winter et sa brigade … De ce fait, il a dû me manquer pas mal d 'éléments de l'histoire personnelle de chacun des protagonistes. Sans compter le repérage géographique dans Göteborg ! Ce n'est pas facile depuis le pieu de suivre commissaire et inspecteurs sur Googlemaps !

Donc, malgré l'été indien et son ciel bleu, Edwardson nous invite à partager un univers glauque où le lecteur patauge longtemps.

Et puis, j'ai passé la sur-multipliée. J'ai fini le bouquin en 48h chrono. Probablement le maintien d'un certain suspense malgré une fin devinée d'avance, aux détails près.

Fort heureusement, pas d'épilogue hollywoodien avec tous les couples qui se rabibochent !