Fétu de paille
Tel un fétu de paille
Le courant de notre civilisation m’emporte,
Mais des brindilles éparses
Désespérément, s’accrochent
A des écueils,
Tentant de lutter contre ce flux
Qui me mène au gouffre des incertitudes
Ces brindilles
Résolument accrochés aux rochers
Sont ces parties de moi-même
Qui me font écrire
Jouer de l’objectif
Ou tenir mes pinceaux.
Elles font ma solitude,
Elles sont le reflux
De cette vague qui m’emporte
Tel un fétu de paille.
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